Test formatif 1
IEPSEvereInfo2013-2016 :: Troisième année (2015-2016) :: Notions de E-Business :: Exercices – Questions
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Test formatif 1
Voici mon travail, pour ceux qui seraient à la bourre...
e-commerce : indéniable réussite économique ou marché marginal ?
Texte : 2020, la fin du e-commerce ?
Selon l’auteur, l’e-commerce et le commerce « classique » fusionneront au travers de la technologie et de ses avancées.
Le titre de l’article est donc ironique puisque qu’il faut sous-entendre « la fin du e-commerce d’aujourd’hui ». Et la date a son importance puisque le texte date de 2011 et qu’aujourd’hui, 4 ans et demi plus tard, certaines idées et certains concepts avancés ont effectivement vu le jour ; mais le commerce et le e-commerce sont loin d’avoir fusionnés.
Il y a bien des magasins qui proposent un accès et des commandes en ligne si l’article désiré n’est pas de stock, il y a bien cette marque de luxe qui propose de s’habiller « virtuellement » pour essayer des vêtements sans se fatiguer et cette autre marque qui propose des cabines d’essayage connectées qui permettent de demander leurs avis à ses contacts et ami(e)s avant de se décider.
Jusqu’ici, cela s’apparente plus souvent à du marketing ; mais c’est sans doute effectivement le signe d’une évolution du commerce.
Le e-commerce, de son côté, est dominé par quelques leaders américains incontestés et difficilement contestables tant que l’environnement fiscal et juridique actuel ne sera pas modifié. Le texte tablait sur 2015 pour modifier une directive de 1997. En juin 2014, une directive européenne sur le e-commerce est effectivement entrée en vigueur ; mais sans apporter de solutions fiscales, permettant aux gros acteurs, épaulés par des experts comptables et fiscalistes, d’éluder au maximum les taxes et impôts, encore aujourd’hui.
Texte : Pourquoi la bulle technologique va bientôt exploser.
L’approche est plus macroéconomique et accuse les startups de soutenir artificiellement l’économie globale par leurs valorisations dangereusement surévaluées. C’est d’autant plus pernicieux qu’elles tirent leurs capitaux d’une économie morose qui ne trouve plus le moyen de faire des profits dans les secteurs traditionnels.
L’auteur argumente en pointant du doigt les bases fragiles des startups et les produits en apparence intéressants qu’elles conçoivent sans apporter de base salariale solide et pérenne pour leurs employés. Certaines, comme Uber, sont sans doute trop frontales, d’autres trop optimisées fiscalement, doivent s’attendre à des revers, tôt ou tard, dans un marcher actuellement inadapté : la précarisation des salariés est un modèle globalement appauvrissant que ne peut tenir.
Dans toute cette masse de nouveaux acteurs, le marché tend toujours vers un leader dans chaque domaine, qui raflera la mise au dépend de tous les autres.
Pour certains, des sorties existent : l’apport de nouveaux capitaux, le rachat par de plus gros acteurs, … mais la majorité finira par s’y casser les dents faute de résultats positifs ou de position dominante.
Le risque est de voir s’éclater la bulle qui, même si à première vue sera une explosion plus discrète, finira par impacter l’économie globale jusqu’alors artificiellement soutenue.
La technologie ne sera réellement profitable à l’Homme que lorsqu’elle se rapprochera des secteurs réellement utiles et concrets pour la collectivité.
Analyse
Ces 2 articles abordent différemment l’e-économie :
- Le premier, plus optimiste, voit en l’e-commerce le renouveau du commerce traditionnel pour, à court terme, n’y voir plus qu’une seule et unique forme de commerce. Un commerce technologie de proximité proposant le confort du contact humain mêlé aux avantages de la technologie (livraison, stocks, facilité, proximité, disponibilité, partage, marketing, …).
- Le second aborde les startups comme des bulles spéculatives sans fondements solides qui apportent une réponse facile mais dangereuse aux investisseurs dans la conjoncture morose actuelle. Le risque étant d’arriver à la fin du système de Ponzi, impliquant une explosion de cette bulle et impactant, de facto, l’économie globale qui devrait se rapprocher de secteurs réellement profitables à la collectivité.
Réflexion
Ces 2 articles représentent 2 avis tranchés. Il est trop optimiste de penser qu’en 2020, tous les commerces déborderont de technologies au service du consommateur. Il est simpliste de croire que les startups reposent toutes sur du vent et sont surévaluées.
La réalité se trouve au milieu : le commerce ne peut faire sans la technologie. La tendance actuelle étant d’avoir au minimum un site web informatif, au mieux, de vendre en ligne, à toute heure du jour et de la nuit, et de livrer en un temps record le plus grand catalogue possible. Les pôles économiques et universitaires se dotent tous de laboratoires d’incubation espérant engendrer LA startup de demain.
Au quotidien, nous faisons encore une immense partie de nos courses dans les commerces physiques par habitude, pour le conseil, pour le choix, pour le toucher, pour le plaisir, … et achetons, pour la plupart, certains produits en ligne par facilité, pour éviter les déplacements, par souci d’économie ou tout simplement parce que certains produits ne se trouvent pas autrement.
Il faudra du temps avant de changer les mentalités et le commerce classique a encore de beaux jours devant lui. Surtout tant que l’Europe n’offrira pas un cadre précis et efficace pour le développement du e-commerce dans nos contrées…
Conclusion
En abordant 2 aspects sensiblement différents, les auteurs se retrouvent autour d’une valeur commune : le rapprochement de l’e-économie et des attentes, et besoins, concrets de l’Homme.
e-commerce : indéniable réussite économique ou marché marginal ?
Texte : 2020, la fin du e-commerce ?
Selon l’auteur, l’e-commerce et le commerce « classique » fusionneront au travers de la technologie et de ses avancées.
Le titre de l’article est donc ironique puisque qu’il faut sous-entendre « la fin du e-commerce d’aujourd’hui ». Et la date a son importance puisque le texte date de 2011 et qu’aujourd’hui, 4 ans et demi plus tard, certaines idées et certains concepts avancés ont effectivement vu le jour ; mais le commerce et le e-commerce sont loin d’avoir fusionnés.
Il y a bien des magasins qui proposent un accès et des commandes en ligne si l’article désiré n’est pas de stock, il y a bien cette marque de luxe qui propose de s’habiller « virtuellement » pour essayer des vêtements sans se fatiguer et cette autre marque qui propose des cabines d’essayage connectées qui permettent de demander leurs avis à ses contacts et ami(e)s avant de se décider.
Jusqu’ici, cela s’apparente plus souvent à du marketing ; mais c’est sans doute effectivement le signe d’une évolution du commerce.
Le e-commerce, de son côté, est dominé par quelques leaders américains incontestés et difficilement contestables tant que l’environnement fiscal et juridique actuel ne sera pas modifié. Le texte tablait sur 2015 pour modifier une directive de 1997. En juin 2014, une directive européenne sur le e-commerce est effectivement entrée en vigueur ; mais sans apporter de solutions fiscales, permettant aux gros acteurs, épaulés par des experts comptables et fiscalistes, d’éluder au maximum les taxes et impôts, encore aujourd’hui.
Texte : Pourquoi la bulle technologique va bientôt exploser.
L’approche est plus macroéconomique et accuse les startups de soutenir artificiellement l’économie globale par leurs valorisations dangereusement surévaluées. C’est d’autant plus pernicieux qu’elles tirent leurs capitaux d’une économie morose qui ne trouve plus le moyen de faire des profits dans les secteurs traditionnels.
L’auteur argumente en pointant du doigt les bases fragiles des startups et les produits en apparence intéressants qu’elles conçoivent sans apporter de base salariale solide et pérenne pour leurs employés. Certaines, comme Uber, sont sans doute trop frontales, d’autres trop optimisées fiscalement, doivent s’attendre à des revers, tôt ou tard, dans un marcher actuellement inadapté : la précarisation des salariés est un modèle globalement appauvrissant que ne peut tenir.
Dans toute cette masse de nouveaux acteurs, le marché tend toujours vers un leader dans chaque domaine, qui raflera la mise au dépend de tous les autres.
Pour certains, des sorties existent : l’apport de nouveaux capitaux, le rachat par de plus gros acteurs, … mais la majorité finira par s’y casser les dents faute de résultats positifs ou de position dominante.
Le risque est de voir s’éclater la bulle qui, même si à première vue sera une explosion plus discrète, finira par impacter l’économie globale jusqu’alors artificiellement soutenue.
La technologie ne sera réellement profitable à l’Homme que lorsqu’elle se rapprochera des secteurs réellement utiles et concrets pour la collectivité.
Analyse
Ces 2 articles abordent différemment l’e-économie :
- Le premier, plus optimiste, voit en l’e-commerce le renouveau du commerce traditionnel pour, à court terme, n’y voir plus qu’une seule et unique forme de commerce. Un commerce technologie de proximité proposant le confort du contact humain mêlé aux avantages de la technologie (livraison, stocks, facilité, proximité, disponibilité, partage, marketing, …).
- Le second aborde les startups comme des bulles spéculatives sans fondements solides qui apportent une réponse facile mais dangereuse aux investisseurs dans la conjoncture morose actuelle. Le risque étant d’arriver à la fin du système de Ponzi, impliquant une explosion de cette bulle et impactant, de facto, l’économie globale qui devrait se rapprocher de secteurs réellement profitables à la collectivité.
Réflexion
Ces 2 articles représentent 2 avis tranchés. Il est trop optimiste de penser qu’en 2020, tous les commerces déborderont de technologies au service du consommateur. Il est simpliste de croire que les startups reposent toutes sur du vent et sont surévaluées.
La réalité se trouve au milieu : le commerce ne peut faire sans la technologie. La tendance actuelle étant d’avoir au minimum un site web informatif, au mieux, de vendre en ligne, à toute heure du jour et de la nuit, et de livrer en un temps record le plus grand catalogue possible. Les pôles économiques et universitaires se dotent tous de laboratoires d’incubation espérant engendrer LA startup de demain.
Au quotidien, nous faisons encore une immense partie de nos courses dans les commerces physiques par habitude, pour le conseil, pour le choix, pour le toucher, pour le plaisir, … et achetons, pour la plupart, certains produits en ligne par facilité, pour éviter les déplacements, par souci d’économie ou tout simplement parce que certains produits ne se trouvent pas autrement.
Il faudra du temps avant de changer les mentalités et le commerce classique a encore de beaux jours devant lui. Surtout tant que l’Europe n’offrira pas un cadre précis et efficace pour le développement du e-commerce dans nos contrées…
Conclusion
En abordant 2 aspects sensiblement différents, les auteurs se retrouvent autour d’une valeur commune : le rapprochement de l’e-économie et des attentes, et besoins, concrets de l’Homme.
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